Après François Hollande le 1er mars et Razzye Hammadi le 12 avril, nous avons accueilli en voisin et ami, Arnaud Montebourg, député de Saône-et-Loire et porte-parole de Ségolène Royal samedi 14 avril à Roanne pour un grand meeting de fin de campagne qui a réuni près de 600 personnes.
Avec le talent de tribun qu’on lui connaît, Arnaud Montebourg a enflammé la salle Bonnefille en dénoncant successivement la “frontnationalisation” du candidat Nicolas Sarkozy dans cette campagne, en fustigeant le bilan du Ministre de la Justice, Pascal Clément “Garde des siens” et en évoquant les contours de la 6e République qui est au coeur du pacte présidentiel de Ségolène Royal et pour laquelle le député travaille déjà au projet de modification de la Constitution qui sera soumis à référendum à l’automne prochain, … en cas de victoire.
Lors de ce meeting, j’ai insisté sur les dangers que représentent les trois candidatures de droite. Celle de l’extrême droite, avec Jean-Marie Le Pen, qui rappelons-le était arrivé largement en tête le 21 avril 2002 dans la Loire avec 21% des voix. Celle de la droite dure avec Nicolas Sarkozy, candidat de la division et de la désunion nationale qui dresse les Français les uns contre les autres et désigne dès la naissance les gagnants et les perdants. Sarkozy, c’est la France en état de siège permanent ! Et enfin celle de la droite mollassone avec François Bayrou, roi de l’embrouille, qui ne sait toujours pas à quelques jours du 1er tour avec qui et avec quelle majorité il compte gouverner s’il est élu.
Il nous reste une semaine pour expliquer autour de nous les dangers que représentent ces candidats pour la cohésion sociale de notre pays déjà très affaibli par cinq années de politiques libérales. Car l’UMP et l’UDF sont “cul et chemises” aussi bien au niveau national que dans la Loire et défendent le même programme commun :
– la restriction des droits fondamentaux comme le droit de grève
– l’affaiblissement des Services Publics avec le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite
– les cadeaux aux entreprises par le biais d’exonérations sociales sans contrepartie ni distinction des comportements de celles-ci
– les cadeaux fiscaux aux plus riches avec la suppression de l’ISF et la baisse des droits de succession
– la TVA “sociale” qui consiste à faire payer aux ménages les plus modestes la baisse des cotisations socilaes employeurs
Répétons-le, ce sont les catégories les plus modestes qui feront les frais de cette politique si Sarkozy ou Bayrou sont élus le 6 mai.