Le 2 mars dernier, au dernier jour de la session budgétaire du Conseil Général de la Loire, nous avons décidé avec les groupes de gauche et deux non-inscrits de claquer la porte de l’Assemblée départementale.
Informés le matin même par la presse de la condamnation définitive de Georges Berne pour trafic d’influence et harcèlement sexuel, nous apprenions que la Cour de Cassation avait en fait rendu sa décision lors d’une audience publique le 24 janvier… Par ce geste fort, nous voulions protester contre l’attitude de Pascal Clément, président du Conseil Général qui, en tant que Garde des Sceaux, ne pouvait pas ne pas être au courant de cette décision de justice et que nous avons donc pris en flagrant délit de mensonge.
Georges Berne, privé de ses droits civiques, civils et familiaux, a pu, en toute impunité, siéger pendant la semaine de la session sauf le dernier jour, prendre part part aux différents votes et même défendre un rapport pour le compte de l’exécutif. Sa situation nous a donc été dissumulée volontairement et nous ne pouvions ne pas réagir à ce qui constitue un manque de respect et de considération évident pour les élus de l’Assemblée départementale, non seulement de la part de Georges Berne, mais aussi, cela devient une habitude, de Pascal Clément.
Qu’apprenons-nous aujourd’hui alors qu’une élection cantonale partielle est convoquée dans l’urgence les 25 mars et 1er avril pour élire un nouveau conseilller général en lieu et place de Georges Berne ? Il n’y aura qu’un seul candidat de droite soutenu par la majorité départemenale de Pascal Cklément. Ce candidat unique s’appelle Jean-François Barnier, maire du Chambon, il est membre de … l’UDF ! J’entends déjà le principal concerné poussr des cris d’orfraie et protester de ce soutien génant à l’insu de son plein gré sans doute…
Las : les masques tombent ! A vrai dire, nous ne sommes guère étonnés, habitués que nous sommes à voir l’UDF dans les collectivités locales -et notamment au Conseil Général- apporter son soutien systématique à la olitique conduite par l’UMP. Mais voilà un cas de figure concrêt qui vient battre en brêche le pseudo-discours d’autonomie du candidat Bayou. Nous avons là, dans la Loire, la démonstration irréfutable d’une évidence que tout citoyen se doit d’intégrer : UMP et UDF sont “cul et chemise” : ils appartiennent et défendent les intérêts de la même famille : celle de la droite !