La dynamique association citoyenne « Porte-voix » de Saint-Priest-en-Jarez mène un combat courageux et exemplaire pour faire vivre le débat démocratique dans une commune « cadenassée » par un maire autoritaire qui de l’avis de beaucoup de ses édiles est peu porté au dialogue…
Vendredi dernier, « Porte-voix » organisait la projection du film « La faute à Fidel » de Julie Gavras avec Julie Depardieu, Stéphano Accorsi et surtout une actrice plein de talent, à la maturité étonnante : Nina Kervel-Bay. Cette dernière interprète une jeune fille de neuf ans, Anna, dont la vie bien réglée, entre l’école religieuse, la maison de ses parents et celle de ses grands-parents, va être subitement bouleversée par un tourbillon d’événements politiques.
Nous sommes au début des années 70, les raisons de s’engager pour les parents d’Anna ne manquent pas et le film s’en fait largement l’écho : mort de De Gaulle, combat contre le Franquisme, mouvement de libération de la femme, peine de mort, chute de Salvador Allende…
Mais l’enfant ne tire pas les mêmes conclusions de ces changements que ses parents : pour elle, les communistes sont des gens qui ne croient pas en Dieu et qui déménagent tout les temps, le Vietnam est le pays où l’on brûle les enfants au « napal », et tout ça en fin de compte, c’est la faute à Fidel. Elle en tire également des valeurs et des enseignements précieux pour comrendre et grandir tout simplement.
Un film sur la transmission (ou la non-transmission) des valeurs entre générations auquel se sont associés la FCPE et la Ligue de l’enseignement à diffuser largement dans tous les collèges et lycées…
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