La grogne monte contre De Robien qui accumule les attaques en règle contre l’Education Nationale.
Le 20 décembre 2006
La journée de grève et de manifestations le 18 décembre à l’appel de l’intersyndicale dans le second degré a connu un succès retentissant.
Les profs se sont massivement mobilisés contre un projet de décret qui permettrait au ministre d’économiser 2800 postes en supprimant certaines décharges horaires liés au surplus de travail, mais aussi d’étendre le principe de la bivalence (l’enseignement de plusieurs matières) et de la multi-affectation dans plusieurs établissements.
Le malaise est grand. Gilles de Robien, ministre UDF de l’Education Nationale a décidé, par pure idéologie et souci d’économie budgétaire, de saborder à petit feu l’école publique. Ses dernières décisions concernant la lecture et la grammaire, la note et les emplois de vie scolaire sont autant de coups portés aux enseignants, aux chefs d’établissements et donc à la qualité de notre enseignement.
Dans ce cadre, le ministre projette de réduire les heures obligatoires d’Education Physique et Sportive (de 4 à 3h40 en 6e et de 3 à 2h30 dans les autres classes de collège) et le forfait de trois heures de sport scolaire qui sont actuellement compris dans l’emploi du temps des profs d’EPS serait laissé à la libre appréciation du chef d’établissement…
Nous devons clairement refuser une telle perspective et au contraire réhabiliter le rôle du sport à l’école. C’est pourquoi, dans cette campagne je ferais la proposition que les socialistes inscrivent dans leur programme le principe de quatre heures hebdomadaires de sport de la 6e à la terminale et une obligation de cours de sport dans le supérieur.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de Cookies destinés à vous garantir la meilleure expérience sur notre site et nous permettre de réaliser des statistiques de vos visites.OkEn savoir plus