Georges Frêche, président de la région Languedoc-Roussillon est un dangereux multirécidiviste, spécialiste des provocations et des dérapages verbaux nauséabonds.
Il y a quelques jours, en pleine séance du conseil d’agglomération de Montpellier, qu’il préside, alors qu’il est en train de commenter les résultats sportifs du week-end des rugbymen et handballeurs de sa ville, il donne ainsi sa vision de l’équipe de France de football : “Dans cette équipe, il y a neuf Blacks sur onze. La normalité serait qu’il y en ait trois ou quatre. Ce serait le reflet de la société. Mais, là, s’il y en a autant, c’est parce que les Blancs sont nuls. J’ai honte pour ce pays. Bientôt, il y aura onze Blacks.”
François Hollande, 1er secrétaire du Parti Socialiste a vivement condamné ces propos intolérables. Je m’associe bien évidemment à cette condamnation et je demande l’exclusion pure et simple de Georges Frêche du Parti Socialiste. Ces propos tiennent du racisme et du communautarisme et ne peuvent être tolérés de quiconque, encore moins d’un élu, président de Région, qui se croit encore socialiste.
Déjà en juin 2000, lors de l’inauguration d’une ligne de tramway, il se moque d’une passante portant un voile musulman, “elle a les oreillons”, puis enchaîne en comparant à la ville marocaine de «Ouarzazate» le quartier de la Paillade, à forte population immigrée.
Déjà, lors d’une cérémonie le 11 février 2006 à Montpellier, il avait traité de “sous-hommes” des harkis qui avaient participé le matin même à une manifestation de l’UMP. Pour ces déclarations, il a été suspendu pendant deux ans des instances du PS en mai dernier. Le 30 novembre, Georges Frêche doit comparaitre devant le tribunal correctionnel de Montpellier pour ses propos sur les harkis.
A force de franchir les lignes rouges et d’embardées successives, l’empereur de Septimanie est tombé depuis longtemps de son piédestal : il mérite aujourd’hui des sanctions exemplaires de la part de nos instances.