Un meeting important se tient ce soir. Il ne s’agit pas de la dernière confrontation à Toulouse entre les trois candidats socialistes à l’investiture, ni celle de l’UMP à Saint-Etienne et où il sera intéressant que Nicolas Sarkozy développe devant son collègue Garde des Sceaux son étrange immixtion dans une affaire de justice concernant la supposée légitime-défense d’un commerçant…
Non, il s’agit d’une réunion publique sur la question du droit de vote des étrangers aux élections locales qui a lieu à Paris avec Pierre Castagnou, Maire du 14ème arrondissement de Paris, Benoît Hamon, Député européen, porte parole de NPS, Razzye Hammadi, Président du MJS, Bruno Julliard, Président de l’Unef, Noël Mamère, député-maire de Bègles et Stéphane Pocrain.
Depuis des années, la question du droit de vote des étrangers non communautaires est en débat dans la société française. C’est un vieil engagement jamais tenu de la gauche qui remonte à 1981. Les organisations associatives mènent depuis longtemps un travail de pédagogie et d’éducation populaire qui a permis à l’idée de faire son chemin. A l’heure ou la tentation du bouc émissaire refait surface, cette réunion publique a pour objet de réaffirmer l’urgence démocratique, politique et sociale du droit de vote des résidents étrangers.
Après des années de discours et de promesses ajournées, il est plus que temps de passer aux actes. Les candidats à l’élection présidentielle doivent prendre une position claire : le droit de vote des résidents étrangers doit s’appliquer dès les élections locales de 2008.
Dans les semaines et les mois qui viennent, nous ferons campagne pour que cette question, ne disparaisse ni du débat de l’élection présidentielle ni de l’agenda du prochain président ou de la prochaine présidente.
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