Six mois se sont écoulés et nous sommes toujours partagé entre espoir et gravité. Espoir, car la jeunesse et tout le mouvement social ont montré leur disponibilité pour le combat collectif et pour la solidarité plutôt que pour le repli sur les trajectoires individuelles ou corporatistes.
Que démontre le mouvement contre le CPE si ce n’est la nécessité d’une refondation de nos institutions actuelles et la recherche d’un nouvel ordre public social. Que suppose pour les socialistes de répondre réellement à cette demande ?
Cela suppose de promouvoir un nouveau partage de la valeur ajoutée entre le capital et le travail qui permette de financer de nouvelles marges de manœuvres budgétaires, qui soutienne la croissance et l’emploi par la hausse des salaires et qui garantissent la pérennité du financement de nos système sociaux.
Cela suppose parallèlement, alors que la France est dirigée depuis cinq ans par ordonnance quand ce n’est pas par aboiement, de défendre une nouvelle règle du jeu démocratique fondée sur l’enracinement de la négociation sociale au cœur d’une nouvelle République parlementaire.
Que démontre le mouvement contre le CPE si ce n’est la nécessité d’une refondation de nos institutions actuelles et la recherche d’un nouvel ordre public social. Que suppose pour les socialistes de répondre réellement à cette demande ?
Cela suppose de promouvoir un nouveau partage de la valeur ajoutée entre le capital et le travail qui permette de financer de nouvelles marges de manœuvres budgétaires, qui soutienne la croissance et l’emploi par la hausse des salaires et qui garantissent la pérennité du financement de nos système sociaux.
Cela suppose parallèlement, alors que la France est dirigée depuis cinq ans par ordonnance quand ce n’est pas par aboiement, de défendre une nouvelle règle du jeu démocratique fondée sur l’enracinement de la négociation sociale au cœur d’une nouvelle République parlementaire.