Notre ami et compagnon Antoine Thizy, que nous appelions tous affectueusement « Nanou », président emblématique de la section Terrenoire-Saint-Jean-Bonnefonds de la FNACA pendant 46 ans, nous a quitté à l’âge de 86 ans.
Le monde combattant terranéen et ligérien perd un de ses plus grands défenseurs, quelques mois seulement après les obsèques de son frère d’armes de la 3ème génération du Feu, Roger Rousset, l’un des membres fondateurs du comité Terrenoire / Saint-Jean-Bonnefonds en décembre 1962.
Né à Saint-Étienne, Antoine Thizy a fait ses études jusqu’au certificat d’Etudes Primaires, avant de suivre un apprentissage de charcutier-traiteur.
Comme 1 million 500 000 jeunes Français de sa génération, appelés ou rappelés, Antoine Thizy effectue la quasi-totalité de son service militaire en Algérie. Il est incorporé à Grenoble en mars 1958 avant de rejoindre l’Algérie en août de la même année. Il sert en Grande Kabylie dans le Génie, avant de rejoindre l’Ouarsenis à Sainte-Monique, comme instructeur auto-école. Aprés 28 mois de service, il est démobilisé le 7 juillet 1960.
À l’image de nombreux ouvriers et techniciens de notre territoire industriel, amoureux et fier du travail bien fait, Antoine s’est élevé à la force du poignet. De 1963 à 1993, son riche parcours professionnel dans différents services de « Casino Charcuterie » puis « Charcuterie Imperator » à Saint-Priest-en-Jarez, qui allait plus tard devenir « Jean Caby », lui permet de devenir cadre de l’entreprise.
Sa vie aura été entièrement dévouée au service des autres et à la cause de la défense des droits à réparations moraux et matériels des anciens combattants d’Algérie. Il rejoint dès 1974 le bureau du comité Terrenoire-Saint-Jean-Bonnefonds de la FNACA en tant que secrétaire du comité des « fêtes ».
Il organise avec son équipe des concours de belote, des lotos, les voyages, des bals, des tirs aux pigeons mais aussi la fameuse kermesse organisée au stade de Janon. Cette kermesse commençait le samedi pour se terminer le dimanche avec des matches de foot, de basket, la soupe aux choux et surtout la traditionnelle course d’ânes.
Il devient président du Comité en 1976, à la tête d’une association qui compte plus de 300 adhérents.
Ses grandes qualités humaines font qu’il est très vite repéré en particulier pour ses capacités d’organisateur d’événements. Il est l’une des chevilles ouvrières du Congrès National de la FNACA de 1982, à Saint-Etienne.
Pendant plus de 30 ans, il s’est également investi sans compter au sein du bureau départemental de la FNACA Loire, un comité comptant jusqu’à 10 000 adhérents, aux côtés de son président Michel Huet.
J’avais eu l’immense privilège de lui remettre la médaille de l’Assemblée Nationale en 2011 et de demander en lien avec Michel Huet au secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants de l’époque Jean-Marc Todeschini, la médaille de l’Ordre National du Mérite, reconnaissance qu’il obtiendra, enfin, en 2017.
Ces deux distinctions lui auront été remises à la salle Jacques Brel dans son fief de Terrenoire où il habitait depuis 1973, à deux pas de l’Amicale Laïque.
Jeune conseiller départemental de Terrenoire, j’ai rencontré Antoine Thizy pour la première il y a vingt ans. Ancien membre du conseil parlementaire de la FNACA, je sais ce que je dois à Antoine Thizy et bien d’autres dans mon travail de député pendant 15 ans pour défendre et renforcer les droits des anciens combattants.
Derrière un regard bleu acier bienveillant, Antoine était dur en affaires dès qu’il était question des revendications des anciens combattants. Il aimait nous rudoyer gentiment mais fermement, les élus et nous mettre la pression sur les résultats de nos actions.
Ensemble, nous avons pu faire aboutir de nombreuses avancées pour le monde combattant :
Nous sommes tristes aujourd’hui. Il nous manquera terriblement.
Nous pensons très fort en ce jour en l’Eglise de Terrenoire à sa famille, à son épouse Camille, ses enfants Isabelle et Jean, ses petits et arrière petits-enfants.
Le monde combattant terranéen et ligérien perd un de ses plus grands défenseurs, quelques mois seulement après les obsèques de son frère d’armes de la 3ème génération du Feu, Roger Rousset, l’un des membres fondateurs du comité Terrenoire / Saint-Jean-Bonnefonds en décembre 1962.
Né à Saint-Étienne, Antoine Thizy a fait ses études jusqu’au certificat d’Etudes Primaires, avant de suivre un apprentissage de charcutier-traiteur.
Comme 1 million 500 000 jeunes Français de sa génération, appelés ou rappelés, Antoine Thizy effectue la quasi-totalité de son service militaire en Algérie. Il est incorporé à Grenoble en mars 1958 avant de rejoindre l’Algérie en août de la même année. Il sert en Grande Kabylie dans le Génie, avant de rejoindre l’Ouarsenis à Sainte-Monique, comme instructeur auto-école. Aprés 28 mois de service, il est démobilisé le 7 juillet 1960.
À l’image de nombreux ouvriers et techniciens de notre territoire industriel, amoureux et fier du travail bien fait, Antoine s’est élevé à la force du poignet. De 1963 à 1993, son riche parcours professionnel dans différents services de « Casino Charcuterie » puis « Charcuterie Imperator » à Saint-Priest-en-Jarez, qui allait plus tard devenir « Jean Caby », lui permet de devenir cadre de l’entreprise.
Sa vie aura été entièrement dévouée au service des autres et à la cause de la défense des droits à réparations moraux et matériels des anciens combattants d’Algérie. Il rejoint dès 1974 le bureau du comité Terrenoire-Saint-Jean-Bonnefonds de la FNACA en tant que secrétaire du comité des « fêtes ».
Il organise avec son équipe des concours de belote, des lotos, les voyages, des bals, des tirs aux pigeons mais aussi la fameuse kermesse organisée au stade de Janon. Cette kermesse commençait le samedi pour se terminer le dimanche avec des matches de foot, de basket, la soupe aux choux et surtout la traditionnelle course d’ânes.
Il devient président du Comité en 1976, à la tête d’une association qui compte plus de 300 adhérents.
Ses grandes qualités humaines font qu’il est très vite repéré en particulier pour ses capacités d’organisateur d’événements. Il est l’une des chevilles ouvrières du Congrès National de la FNACA de 1982, à Saint-Etienne.
Pendant plus de 30 ans, il s’est également investi sans compter au sein du bureau départemental de la FNACA Loire, un comité comptant jusqu’à 10 000 adhérents, aux côtés de son président Michel Huet.
J’avais eu l’immense privilège de lui remettre la médaille de l’Assemblée Nationale en 2011 et de demander en lien avec Michel Huet au secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants de l’époque Jean-Marc Todeschini, la médaille de l’Ordre National du Mérite, reconnaissance qu’il obtiendra, enfin, en 2017.
Ces deux distinctions lui auront été remises à la salle Jacques Brel dans son fief de Terrenoire où il habitait depuis 1973, à deux pas de l’Amicale Laïque.
Jeune conseiller départemental de Terrenoire, j’ai rencontré Antoine Thizy pour la première il y a vingt ans. Ancien membre du conseil parlementaire de la FNACA, je sais ce que je dois à Antoine Thizy et bien d’autres dans mon travail de député pendant 15 ans pour défendre et renforcer les droits des anciens combattants.
Derrière un regard bleu acier bienveillant, Antoine était dur en affaires dès qu’il était question des revendications des anciens combattants. Il aimait nous rudoyer gentiment mais fermement, les élus et nous mettre la pression sur les résultats de nos actions.
Ensemble, nous avons pu faire aboutir de nombreuses avancées pour le monde combattant :
Nous sommes tristes aujourd’hui. Il nous manquera terriblement.
Nous pensons très fort en ce jour en l’Eglise de Terrenoire à sa famille, à son épouse Camille, ses enfants Isabelle et Jean, ses petits et arrière petits-enfants.
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