Marie-Madeleine Souteyrat est née le 25 septembre 1943 à Saint-Etienne.
Elle s’est investie pendant de longues années au sein du comité local de la FNACA à Saint-Priest-en-Jarez pour défendre les veuves des anciens combattants d’Algérie.
De 1962 à 1987, Marie Madeleine Souteyrat a travaillé dans des établissements hospitaliers stéphanois : Croix-Rouge, Clinique du Rond-Point, Clinique Robespierre, avec déjà cette vocation de venir en aide aux personnes en difficulté.
En 1987, souhaitant privilégier le contact humain, elle a choisi de devenir garde-malade à domicile. Son mari, Georges Souteyrat, avec qui elle a eu deux filles, était ancien combattant d’Algérie. Il est décédé en 1995.
En 1999, Mado Souteyrat a rejoint le comité de la Fnaca de Saint-Priest-en-Jarez pour créer la section veuves de l’association. Elle s’est également impliquée dans le groupe des veuves du comité départemental.
Elle s’est battue notamment pour que les veuves d’anciens combattants obtiennent la gratuité des transports urbains sur l’agglomération stéphanoise et pour l’égalité des droits de toutes les veuves ayant perdu leur conjoint.
J’ai eu l’honneur à l’issue des cérémonies du 8 mai 1945 à Saint-Priest-en-Jarez de remettre la médaille de l’Assemblée Nationale à une femme ayant consacré t’outre sa vie au service des autres et à la solidarité.
Comme je l’ai souligné, le travail de la FNACA, en particulier des commissions « solidarité » a toujours été précieux dans mon travail de parlementaire pour défendre et renforcer les droits à réparation moral et matériel des anciens combattants.
J’ai eu à cœur de défendre ces revendications à l’occasion de l’examen du budget des Anciens Combattants dans l’hémicycle pendant 15 ans :
– pour que le monde combattant bénéficie d’un interlocuteur dédié au sein des gouvernements successifs
– avec l’adoption de la loi du 6 décembre 2012 instituant le 19 mars comme journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc
– l’abaissement de 75 à 74 ans de l’âge pour bénéficier de la demi-part fiscale pour les anciens combattants en 2016 puis de 74 à 65 ans pour le bénéfice de la réversion pour les veuves d’anciens combattants en 2019
– pour l’octroi de la carte du combattant pour les anciens combattants d’Algérie entre 1962 et 1964 en 2017
– pour la revalorisation de la valeur du point de Pensions Militaires et invalidités (PMI) et du montant de la retraite du combattant : nous avons en particulier augmenté de 673 euros à 750 euros le montant de la retraite du combattant en 2017
– l’augmentation de 20 à 25 millions d’euros du budget de l’aide sociale de l’Office National des Anciens combattants et veuves de guerre (ONAC-VG) entre 2012 et 2017.
La FNACA qui a des représentants qui siège au sein de la commission d’attribution des aides sociales de l’ONAC-VG dans la Loire m’a été d’une aide précieuse à l’occasion de l’élaboration de mon rapport parlementaire d’évaluation de la politique sociale de l’ONAC avec Marie-Christine Dalloz en 2016, avec une visite de terrain à Saint-Etienne.
Depuis sa création en 1916, l’ONAC-VG s’est vu confier de nombreuses missions d’aides aux anciens combattants les plus démunis, les veuves mais aussi les pupilles (de la Nation et de la République), les victimes du terrorisme, la réinsertion des soldats ayant servis en OPEX…
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BRAVO.