En tant que co-président Groupe de travail sur les Jeux olympiques et paralympiques de PARIS 2024, j’étais présent le 10 février, à l’Assemblée Nationale pour la réunion du Collectif permanent de défense de l’EPS, du sport scolaire et du sport associatif en Seine-Saint-Denis à l’initiative du SNEP-FSU 93 et de ma collègue députée dyonisienne, ancienne ministre des sports, Marie-George Buffet.
Cette réunion a fait le plein avec plus de 50 participants :
– des élus locaux comme le Président du Conseil Départemental, Stéphane Troussel, les maires de Noisy-le-Sec et de Les Lilas, mes élus au sport de la La Courneuve, Montreuil, Romainville, Tremblay et Villepinte, mes collègues députés Sabine Rubin et Stéphane Peu
– des représentants du mouvement sportif avec le CDOS 93, des présidents de clubs et de comités, le comité départemental FSGT93
– et pour l’Education Nationale, des professeurs d’EPS et des élu.e.s de l’UNSS 93, des enseignants du STAPS de Paris13-Bobigny, des responsables nationaux du SNEP-FSU et des représentants des parents d’élèves de la FCPE 93.
Le département de Seine-Saint-Denis est le plus jeune de l’hexagone avec 36% de sa population de moins de 25 ans, mais avec le taux de licenciés le plus faible de France.
Il est classé 105ème département de France en matière d’installations sportives, avec 16 équipements pour 10 000 habitants contre 50 au niveau national.
Le parc d’installations sportives est en moyenne de plus de 40 ans d’ancienneté, avec 0,45 bassins de natation pour 10 000 habitants soit moitié moins que la moyenne nationale.
30% des élèves savent nager en Seine-Saint-Denis.
Le 28 août 2021 sur l’antenne de France inter, Vincent Gérard (médaillé d’or aux JO de Tokyo, avec l’Equipe de France de Handball) déclarait :
« Les profs d’EPS font leur métier, mais donnons leur les moyens et les équipements pour travailler.
Comment faire pratiquer des sports collectifs, quand il faut se partager un gymnase pour 2 ou 3 classes ! C’est impossible !
Donnons les moyens aux enseignants d’EPS de faire leur métier, de la meilleure des façons ; ce sera la meilleure manière de respecter les enseignants, mais aussi les élèves.
Il est dommageable de constater que l’on rogne sur les moyens pour l’Education, alors que c’est la priorité des priorités ; car c’est à ce prix, que l’on construit une société qui peut fonctionner dans le futur.
A court terme, cela à un coût, mais à moyen et long terme c’est indispensable.
J’ai l’impression que cela ne va pas dans le bon sens. »
Les attentes en matière d’équipements sportifs, d’héritage des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 sont immenses dans ce territoire, ne les décevons pas !
Vous pouvez signer la pétition en ligne ici .
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