Mardi 5 octobre, à l’Assemblée Nationale nous avons adopté adopté à l’unanimité la proposition de loi visant à lutter contre les pratiques prétendant modifier l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’un individu, ce qu’on appelle les “thérapies de conversion”.
Les thérapies de conversion s’appuient sur le postulat que l’homosexualité et la transidentité sont des maladies qu’il est nécessaire de guérir.
Elles conduisent des charlatans à user de méthodes barbares et dangereuses aussi bien psychologiquement que physiquement pour les personnes qui les subissent : exorcisme, électrochocs ou injections d’hormones.
Leur interdiction apparaît d’autant plus nécessaire que ces pratiques visent tout particulièrement des personnes très jeunes qui sont d’autant plus fragiles.
En dépit des nombreuses incriminations existantes qui permettent de poursuivre et de condamner les personnes pratiquant ces thérapies de conversion (abus de faiblesse, violence, séquestration, exercice illégal de la médecine…) il est nécessaire de légiférer et de créer une nouvelle incrimination pénale pour deux raisons :
– Le droit pénal se doit toujours d’être le plus clair et le plus précis possible ; – Légiférer permet d’alerter sur ces pratiques odieuses.
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