Semaine du 23 au 29 mai

Comme nous l’avions déjà fait dès le mois de mai 2019 avec le co-président Stéphane Testé, Député de Seine-Saint-Denis, et les députés du groupe de travail sur les Jeux de Paris 2024 à l’Assemblée Nationale, nous venons d’adresser avec 116 parlementaires un courrier à Tony Estanguet, Président du comité d’organisation de Paris 2024 et au Comité International Olympique pour demander le maintien de la discipline du karaté dans le programme olympique en 2024.
Nous soutenons la Fédération Française de Karaté, son président Francis Didier, le champion olympique Steven Da Costa et les clubs de nos territoires dans ce combat.
A Tokyo, Steven Da Costa est devenu le premier Français champion olympique de karaté et a brillamment décroché l’une des dix médailles d’or françaises.
Un parcours remarquable, une finale mémorable, et une histoire à laquelle il manque déjà un chapitre.
A Tokyo, pour sa première apparition au programme des Jeux Olympiques, le karaté a montré son plus beau visage. A Paris, il n’en n’aura pas le droit, et ce malgré tout ce qu’il peut offrir.
Le karaté est universel et rassembleur. 36 nations différentes étaient représentées à Tokyo (accompagnées de deux réfugiés politiques) et 131 aux derniers Championnats du Monde de Madrid.
Tous ces pays partagent et respectent les mêmes valeurs propres à cette discipline. Mais en 2024, ils seront privés d’une chance supplémentaire de les faire briller.
Le karaté est jeune et populaire. Tandis que dans le monde, des millions d’enfants pratiquent le karaté, en France où 57% des licenciés ont moins de 18 ans, 250 000 pratiquants se regroupent dans 5000 clubs.
Un tissu dense qui s’étend bien au-delà des tatamis, jusqu’aux réseaux sociaux, où des milliers de fans de tout âge célèbrent eux aussi le karaté.
Mais en 2024, aucun d’entre eux ne s’émerveillera devant les exploits de leurs idoles. Le karaté est beau et spectaculaire.
Les combats mêlent l’esthétisme à l’engagement, les kata l’intensité à la technique.
A Tokyo, le karaté a su séduire et fasciner au-delà des adeptes de la discipline. Mais en 2024, comment leur expliquer que le karaté ne sera pas de la fête ?
Les dernières semaines nous ont prouvé, s’il le fallait, que le karaté avait toute sa place dans la grande famille olympique. Une légitimité glanée auprès de tous grâce à ses valeurs, son image et ses résultats.
Malheureusement, le COJO et le CIO ont déjà répondu par une fin de non-recevoir à notre demande, ce que je regrette, car il était possible d’attendre la fin des Jeux de Tokyo pour prendre une décision définitive et faire preuve d’un peu de « souplesse » dans le format et le nombre de disciplines sélectionnées…
Pourquoi ne pas revenir sur la décision initiale prise en 2019 de limiter à 4 disciplines au lieu de 5 à Tokyo les sports additionnels qui figureront au programme olympique de Paris 2024 ? Certes le format maximum des athlètes pouvant participer a été fixé à 10500, mais ne peut-on pas faire une exception dans la mesure où les karatékas en compétition sont au nombre de 80, sans investissements supplémentaires à réaliser sur le plan des équipements ?
Courrier-ESTANGUET-Karate« La porte est fermée pour le karaté ». Voilà comment Kit McConnell, directeur des Sports du CIO… Lire la suite
Il a adressé un courrier à Tony Estanguet. « Il serait difficilement compréhensible et supportable que le karaté soit dépossédé de son statut olympique par la France » Lire la suite
Le directeur des sports du CIO, Kit McConnell, a confirmé l’absence du karaté lors des JO à Paris pour maintenir un « équilibre » entre disciplines traditionnelles et celles en pleine croissance… Lire la suite
Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.
Bonjour,
S’il est nécessaire de limiter le nombre de disciplines, pourquoi ne pas supprimer le foot qui envahit nos écrans à longueur d’année au profit de sport dont on n’entend jamais parler comme le karaté ?