Quelle fierté d’écouter les élèves de 3ème du collège Claude Fauriel, dont mon fils Raphaël, rendre hommage au soldat Spahi stéphanois Ahmed Benchikh qui porte désormais le nom d’un espace public orné d’un tableau « Tirailleur » de Ndary Lo (1961 – 2017), en haut de l’ascenseur du Crêt de Roc, 31 rue Royet.
L’occasion pour nous deux d’avoir une pensée émue pour mes deux grands-pères nés en Algérie, le premier Joseph Juanico appartenait au Régiment de Tirailleurs Algériens et le second Adolphe Mascaro au 9e régiment de Zouaves puis au 4e régiment de Tirailleurs Marocains.
Tous les deux ont participé au débarquement en Provence, à la campagne d’Italie puis à la reconquête de notre hexagone, Adolphe étant même blessé en 1944 à Bitschwiller en Alsace.
Un remarquable travail pédagogique avec les collègiens de Claude Fauriel a été réalisé par les enseignantes Mmes Garnier et Ravel, grâce aux archives municipales et de la CGT de la Manufacture d’Armes de Saint-Étienne, en lien étroit avec l’Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre, son directeur départemental Julien Fargettas, historien et son coordinateur régional Mémoire et Communication, Sylvain Bissonnier.
La directrice de l’ONAC-VG, Véronique Possel était présente hier à la cérémonie. Les élèves de la classe à horaire aménagé « chant » de l’école élémentaire Fauriel ont entonné une Marseillaise émouvante et l’Hymne européen à la joie.
L’UFAC Loire réprésentant les associations d’anciens combattants a transmis au principal du collège Claude Fauriel, Aïssa Mekki, un drapeau tricolore fièrement porté par Ceren-Nur pendant la cérémonie.
Ahmed Benchikh, Stéphanois mort pour la France en 1944
Né à Saint-Etienne, le 5 décembre 1923, Ahmed Benchikh grandit dans le quartier du Crêt-de-Roc avant d’intégrer la Manufacture nationale d’armes comme apprenti.
Intégré en 1943 au 9ème Régiment de tirailleurs algériens, puis au 3ème Régiment de spahis algérien de reconnaissance, il meurt pour la France, en Italie, le 6 mars 1944.
Ce jeune homme a été victime d’une maladie après avoir passé plusieurs jours dans l’eau à désembourber son char.
Décédé a 21 ans, le spahi Ahmed Benchikh repose au cimetière militaire français de Venafro en Italie.
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Que voilà une belle initiative !
Se souvenir est essentiel .
En cette période tourmentée et inquiétante, c’est réconfortant .
Le Devoir de Mémoire et le Respect du combat pour les libertés.