Je suis très choqué et en colère suite à la lâche agression d’un policier ligérien de Rive-de-Gier grièvement blessé après avoir reçu un projectile lors d’une intervention cette nuit.
Toutes mes pensées l’accompagnent en espérant que son état de santé va s’améliorer, ainsi que ses proches, sa famille, ses collègues de la circonscription de sécurité publique du Gier et de la Loire qui sont aujourd’hui dans l’angoisse. Tout mon soutien va également aux élus de la commune et à leur maire Vincent Bony, qui font face à ce drame aux côtés des Ripagériens.
La victime, brigadier-chef déjà victime de tirs en 2011 et qui n’avait dû de rester en vie grâce a son gilet pare-balles a reçu une bouteille en verre sur la tête durant une intervention pour tapage nocturne. Les auteurs de l’agression ont pris la fuite.
Le policier, victime d’un important hématome, est tombé dans le coma. Il a été transporté à l’hôpital Nord de Saint-Etienne. Fort heureusement, le brigadier-chef Jean-Paul est aujourd’hui hors de danger.
Les faits se sont produits vers 00h20 à Rive de Gier, alors que plusieurs policiers intervenaient en raison de la présence d’une “quinzaine de perturbateurs”, selon une source policière.
Les forces de l’ordre ont été prises à partie et ont reçu des projectiles. Elles ont répliqué en lançant des gaz lacrymogènes.
Lorsque les policiers se sont repliés, ils ont constaté qu’un de leurs collègues était allongé par terre, après avoir reçu une bouteille en verre sur la tête.
Le policier, victime d’un important hématome, est tombé dans le coma. Il a été transporté à l’hôpital Nord de Saint-Etienne.
Ce n’est pas la première fois que des policiers sont agressés à Rive-de-Gier. En octobre dernier, un policier d’une brigade canine avait été frappé à coups de poing et de pied, lors d’un contrôle en lien avec le respect du couvre-feu.
Souffrant d’hématomes au visage et d’une blessure à une main, il s’était vu prescrire une interruption totale de travail (ITT) de huit jours et un arrêt de travail de 15 jours.
Ces agressions à répétition contre les forces de sécurité ou les sapeurs-pompiers sont inqualifiables, inacceptables, inexcusables.
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