A lire, mon entretien dans la Tribune-Le Progrès et les quotidiens du groupe EBRA concernant les Trophées Sport et Management 2021.
Les candidatures pour les Trophées Sports & Management, qui seront remis le 9 juin à l’Assemblée nationale, restent ouvertes cette semaine jusqu’au 16 avril. Les dossiers doivent être déposés sur le site www.tps-conseil.com.
Membre du jury, le député Régis Juanico, auteur de plusieurs rapports sur le sport amateur, dresse un état des lieux des clubs et fédérations.
Dans quelle situation sont les clubs amateurs ?
« Les conséquences sont dramatiques pour les associations qui ont perdu des licenciés (25 %, soit près de 4 millions) et des ressources (30 % de pertes financières).
Elles risquent aussi de subir une baisse d’engagement de bénévoles sans lesquels elles n’existeraient pas. Quand on voit les commandes d’équipements sportifs à domicile ou de vêtements de running, on peut aussi s’attendre à un transfert vers une pratique plus individuelle.
Les sports les plus touchés sont les sports de combat et collectif en salle. Un an sans activité, c’est très lourd dans un pays où plus de 2,5 millions d’événements sportifs sont normalement organisés chaque année. »
Dans cette situation que peuvent apporter les Trophées sport et management ?
« Cette huitième édition se tient dans un contexte exceptionnel. Ce sera des Trophées de la résilience.
La crise a forcé les acteurs à s’adapter et à se battre pour arracher des décisions favorables des pouvoirs publics, notamment des aides. Il y a eu de belles initiatives que nous devons récompenser avec les Trophées Sports & Management.
Je pense aux initiatives sur la santé : la crise doit renforcer l’apport du sport à la santé publique. L’activité physique est le meilleur moyen de prévention contre la sédentarité et ses conséquences : la prise de poids, les maladies cardiovasculaires, les addictions, la perte cognitive chez les jeunes.
D’autres ont innové dans le domaine économique. Par exemple, les équipes féminines de sports collectifs de Clermont-Ferrand ont mutualisé leurs forces.
Une start-up de la Loire, La Centrale du Sport, primée en 2020, a mis en relation les clubs avec les distributeurs d’équipement. Cela a bénéficié à 300 clubs sur la saison, pour une levée de fonds de 500 000 euros.
Enfin, nous devons tenir compte de la dimension sociale du sport : le club est un facteur de lien, d’apaisement de tensions, de cohésion sur un territoire. »
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