L’échec d’une stratégie vaccinale qui s’apparente depuis la fin décembre à une « course de lenteur » avec un retard accumulé inexcusable par rapport aux autres pays.
La France est très en retard, à la traine des autres pays avec 13 doses administrées pour 100 habitants et moins de 10 millions d’injections à la fin mars.
L’échec de sa gestion de la crise sanitaire : une procrastination permanente, un « pari hasardeux perdu » sur la base d’un confinement gradué et territorialisé -faute d’avoir entendu les avis des scientifiques fin janvier- des mesures qui doivent être étendues à tout le territoire ce soir.
Ce pari a été solitaire, nous en payons aujourd’hui les conséquences collectivement.
Cette stratégie a été assortie de mesures de freinage insuffisantes dans 19 départements. Après 15 jours d’application en Ile-de-France, le taux d’incidence est stable à un niveau élevé de 640/100 000 habitants.
Faute de décisions courageuses prises à temps, 60 départements atteignent désormais un taux d’incidence supérieur à 250/100 000, contre 20 au 10 mars… Seule la façade atlantique est aujourd’hui épargnée. On compte 60 000 nouveaux cas ce 31 mars et le nombre de patients enregistrés en réanimation, 5000, est supérieur au pic enregistré lors de la 2e vague de l’épidémie.
Un an après le premier confinement, acculé face au déferlement de la 3e vague, le président « épidémiologiste » est contraint d’annoncer la fermeture des écoles « le dernier lieu que l’on devait fermer » alors que la situation dans les établissements scolaires a longtemps été sous-estimé par Jean-Michel Blanquer qui a nié la réalité de la circulation du virus dans les établissements scolaires.
Nous avons alerté le gouvernement depuis le début du mois de mars sur la multiplication des cas de contaminations pour les élèves et les personnels de l’Education Nationale, avec un taux d’incidence qui culmine aujourd’hui à 507 pour les 10-19 ans.
Les familles devront subir les conséquences de la fermeture des établissements scolaire de décisions prises en catastrophe.
Le président parle ce soir d’un « retour à la vie normale » à la mi-mai, rappelons simplement que le porte-parole Gabriel Attal déclarait le 3 mars : « On va peut-être reprendre une vie normale, à partir de mi-avril ! », on mesure bien trois semaines après le décalage ravageur entre les déclarations publiques du gouvernement et la réalité de la situation !
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La crise sanitaire, mal gérée par ce gouvernement, se transforme en grave crise économique, sociale, écologique et démocratique.
Pas un seul jour ne passe sans qu’un plan de suppression d’emplois ne soit annoncé par des grands groupes pourtant peu impactés par la crise sanitaire et inondés d’aides publiques.
Chaque jour, des milliers de personnes basculent dans une extrême pauvreté. Elles sont de plus en plus nombreuses à ne plus pouvoir subvenir à leurs besoins essentiels et vitaux.
Les rangs de celles et ceux privés d’emploi grossissent inexorablement.
La colère extrême des victimes des politiques menées depuis des décennies, agrégée au refus de l’accaparement d’une très grande partie des richesses par les actionnaires, est grandissante et légitime.
Augustin VINALS
Militant CGT – Président du CAPER AMP 42 LOIRE
Créé le 11 juin 2020, le Collectif Ehpad Familles 42 a rencontré de nombreux élus, des associations nationales de personnes âgées, des médias, pour porter témoignage de la détresse des résidents et des familles pendant la période de confinement et de déconfinement. Le Collectif entend être force de proposition dans la réflexion, inévitable et à venir, autour du statut du résident en EHPAD : sujet ou objet de soins ? . A ce jour, les dernières préconisations du gouvernement concernant l’ assouplissement des visites et sorties en Ehpad ne sont pas respectées par certaines directions qui autorisent des sorties avec isolement au retour et tests PCR pour les résidents vaccinés ! . Nous demandons au gouvernement des mesures claires non négociables par les directions. Nous défendons le statut de notre parent en Ehpad qui est un citoyen à part entière et doit profiter des mêmes droits que nous tous comme la liberté d’aller et venir sans conditions. Une deuxième année sans sortir de l’enceinte de l’ Ehpad commence pour eux.
Nous tenons à votre disposition des documents factuels sur un ” état des lieux ” d une trentaine d’ Ehpad de Loire. Non, quoiqu’il est été dit dans la dernière allocution de Mr Macron, il n’ y a pas de retour à la normale en Ehpad malgré la vaccination.
Les résidents, nos parents, et les familles n’en peuvent plus de ces moments d’intimité volés .
Des visites ont toujours lieu en “parloir” sur un temps donné. Hier, sur France Info TV, à 22h 15, dans l’émission Vrai ou Fake reportage enregistré à Roanne avec le témoignage d’une famille , d’un soignant et d’une direction.
Nous avons besoin de votre soutien de député pour faire entendre la réalité de terrain aux ministres concernés . Il faut ” libérer les Ehpad ” comme l’a dit l’un d’entre eux. . Depuis des mois, s’empilent des protocoles, des préconisations qui n’ont pas de valeurs juridiques laissant chaque direction maître de sa décision sans concertation avec les résidents et les familles.. Nous demandons la parution de circulaires ou d’arrêtés non négociables par les directions. Certains de nos parents sont décédés ou vont décéder de syndrome de glissement, il est bien là le désastre sanitaire et humain en Ehpad . Ce n’est plus supportable.
Nous restons à votre disposition pour tout échange.
Bien cordialement.
Pour le collectif Ehpad famille 42 apolitique, non confessionnel;
Annie Rousseau et Bernadette Ojardias.