Samedi 29 septembre, j’étais présent aux côtés du Maire de Saint-Etienne, Gaël Perdriau, du Directeur de Cabinet du Préfet, Jean-Baptiste Constant, de l’évêque de Saint-Etienne, Sylvain Bataille, et du Président de l’association des Amis de l’Orgue de Terrenoire, Jean-Noël Thery, pour l’inauguration de la rénovation de ce joyau du patrimoine local.
L’orgue de Terrenoire a été construit vers 1846 par les facteurs Hippolyte-César Beaucourt et Jean-Melchior Voegeli, de Lyon. Propriété de la Ville de Saint-Etienne, il est classé au titre des Monuments Historiques depuis 1987, mais il est resté depuis en mauvais état. Au fil des ans, sa rénovation était devenue indispensable.
Alors que le principe d’une restauration a été acté dès 2011, les divers financements des différents partenaires, publics et privés, ont tardé à être mobilisés.
En 2014, en lien avec l’association des Amis de l’Orgue, j’avais sollicité l’ex-Ministre de la Culture et de la Communication, Madame Aurélie Filippetti, au sujet de la restauration de l’instrument. Celle-ci avait confirmé l’engagement financier de l’Etat, via la DRAC, pour les travaux, à la condition toutefois que l’environnement immédiat de l’orgue puisse lui aussi subir une réfection, afin d’assurer un environnement sain à l’instrument, une fois celui-ci restauré.
Il a alors fallu attendre l’engagement de la Ville de Saint-Etienne, puis mettre le Conseil départemental de la Loire à contribution, aux côtés de la participation de la DRAC et celle, significative, des Amis de l’Orgue, qui sont parvenus à récolter, au fil des ans, un montant important de dons.
Après des années d’atermoiements, les travaux ont enfin pu se réaliser lors des 18 derniers mois, sous l’égide de Michel Jurine, facteur d’orgues, et de son équipe.
Ces artisans d’exception ont dû démonter intégralement l’orgue, étiqueter les milliers de pièces le composant, puis procéder aux interventions nécessaires, avant que l’orgue ne retrouve sa place au sein de l’église de Terrenoire. Une restauration de qualité, représentant plus de 3600 heures de travail !
Bravo à tous, et que vive l’orgue de Terrenoire !
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