Je me félicite de la signature, ce lundi 2 mai, par le Premier ministre, d’une circulaire introduisant l’évaluation systématique de l’impact des projets de loi et de textes réglementaires sur la jeunesse. Dans le rapport produit avec mon collègue Jean-Frédéric Poisson sur l’évaluation des politiques publiques en faveur de la mobilité sociale des jeunes, nous avions en effet pointé la nécessité d’améliorer cette évaluation qui pâtit actuellement de la dispersion de l’expertise et de lacunes dans de nombreux domaines.
Longtemps réclamée par les organisations de jeunesse, cette « clause d’impact » mettra la situation des jeunes au cœur du travail des services de l’Etat sur les textes à venir, que ceux-ci soient explicitement dédiés à la jeunesse ou non.
Adossée à chaque projet de texte, l’évaluation ainsi mise en place permettra d’anticiper précisément les conséquences de ses mesures pour la situation des jeunes, aujourd’hui et dans l’avenir. Si le texte crée des inégalités pénalisant les jeunes générations d’aujourd’hui ou de demain, des mécanismes compensateurs devront être envisagés.
Cette avancée, qui renforce la priorité jeunesse du Gouvernement dans son travail quotidien, s’accompagne de la constitution, à l’été, d’un conseil d’orientation des politiques de jeunesse qui formalisera la concertation avec les organisations de jeunes et tous les acteurs impliqués dans les politiques de jeunesse. Il s’agit là encore de la concrétisation d’une proposition formulée dans notre rapport sur la mobilité sociale des jeunes. Il nous avait semblé indispensable d’associer les principaux acteurs et parties prenantes, en particulier les jeunes, à la conception et au suivi des politiques les concernant.
CEC – Principales proposition du rapport sur la mobilité sociale des jeunes by RegisJuanico
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