En tant qu’ancien trésorier de la campagne présidentielle de François Hollande, la décision de rejet des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy pour l’élection présidentielle -en attendant la confirmation de cette décision par le Conseil Constitutionnel d’ici un mois suite au recours formulé- est logique et ne me surprend pas.
Nous avions eu l’occasion à de nombreuses reprises, avec mes collègues de l’équipe de campagne de François Hollande, Daniel Vaillant et Pascal Terrasse, de souligner le “mélange des genres” dans l’utilisation des moyens de l’Etat entre le Président de la République, Nicolas Sarkozy et le candidat à l’élection présidentielle entre la fin du mois de novembre 2011 et la mi-février 2012, date de l’officialisation de sa candidature (lire), la sous-estimation des sommes inscrites dans son compte de campagne en ce qui concerne les dépenses de communication et de sondages, ainsi que la minoration du coût de son meeting de lancement de candidature à Villepinte le 11 mars 2012. La loi est la même pour tous les candidats.
La Commission Nationale des Comptes de Campagne et de Financement Politique qui exerce un contrôle rigoureux et précis dans le respect des règles en vigueur en matière de financement des campagnes électorales n’a fait que son travail en constatant que le candidat Sarkozy avait dépassé manifestement le plafond des dépenses autorisées fixé à 22,5 millions d’euros pour un candidat présent au second tour de l’élection présidentielle.
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Régis JUANICO
Député de la Loire
Ancien trésorier de la campagne présidentielle de François Hollande
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