Roger Rousset nous a quitté, il aurait eu 85 ans le 26 avril. Tout est allé si vite, trop vite.
Terrenoire perd un de ses enfants.
Né à Terrenoire, Roger était d’abord un Terranéen viscéralement attaché à la vie de sa commune, à son quartier devenu stéphanois en 1970. Jusqu’à ses derniers jours, et encore très récemment, nous pouvions le croiser à l’occasion des nombreuses manifestations conviviales de l’Amicale Laïque de Terrenoire, son amicale.
Il est scolarisé à Terrenoire jusqu’au Certificat d’Etudes Primaires, puis rejoint le lycée Etienne Mimard, en apprentissage, comme bobinier électricien avant d’obtenir son CAP.
Employé chez Piquiaux Electricité de 1957 à 1959, il rejoint l’entreprise Duranton-Gayton, rue des Rochettes aux Cinq Chemins, à Terrenoire, à son retour du service militaire. Il y fera toute sa carrière jusqu’à sa retraite bien méritée en 1998.
À l’image de nombreux ouvriers et techniciens de notre territoire industriel, amoureux et fier du travail bien fait, Roger s’est élevé à la force du poignet, a gravi les échelons, jusqu’à devenir agent de maitrise.
Comme 1 million 500 000 jeunes Français de sa génération, appelés ou rappelés, Roger fera la quasi-totalité de son service militaire en Algérie. Incorporé en mai 1959 au 404e Régiment d’Artillerie Anti-Aérienne à Hyères pour accomplir ses classes, il va passer, comme spécialiste Radio sur les Radars, vingt longs mois de l’autre côté de la Méditerranée, loin de sa famille et de ses proches. Il termine au grade de Brigadier.
De retour à Terrenoire en juillet 1961, Roger a 22 ans, il est durablement marqué et traumatisé par ce qu’il a vécu là-bas.
À son retour d’Algérie, il fait partie des membres fondateurs du comité de la Fédération Nationale des Anciens Combattants d’Algérie de Terrenoire / Saint-Jean-Bonnefonds lors de l’Assemblée Générale du 9 décembre 1962.
Membre du bureau puis responsable juridique et social, il était depuis 1977 le vice-Président du Comité, présidé par Antoine Thizy, qui ne peut être présent parmi nous et pour qui nous avons une pensée.
Le monde combattant, la FNACA, perd un de ses plus fidèles serviteurs, quelques mois après la disparition d’une autre grande figure stéphanoise, notre ami Lucien Ravel, fondateur de la FNACA au niveau national aux côtés de Jean-Jacques Servan-Schreiber et ancien président de la FNACA Loire avant Michel Huet, pour qui nous avons également une pensée en ce jour.
Le 22 octobre 2018, à l’occasion de l’Assemblée générale du Comité FNACA à Saint-Jean-Bonnefonds, j’ai eu l’honneur de remettre en tant que député de la Loire, en présence du maire de la commune Marc Chavanne, la médaille de l’Assemblée Nationale à Roger Rousset en même temps qu’un autre pilier du comité Robert Lassara, honorant plus de 65 ans d’engagement associatif au service du monde combattant, en soutien des anciens combattants d’Algérie.
Ancien membre du conseil parlementaire de la FNACA, je sais ce que je dois à Roger Rousset et bien d’autres dans mon travail de député pendant 15 ans pour défendre et renforcer les droits à réparation moral et matériel des anciens combattants.
Ensemble, nous avons pu faire aboutir de nombreuses revendications justes et légitimes :
Avec les élus Saint-Jeandaires présents, Marc Chavanne et Christian Imbert, nous nous inclinons devant sa mémoire. Nous saluons un homme d’exception, dévoué aux autres et d’une incroyable gentillesse qui aura servi son pays et fait le bien autour de lui.
Roger Rousset était un sage dont on écoutait la parole, j’avais beaucoup d’estime pour lui.
Toutes nos pensées vont en ce jour à Huguette Dury, épouse de Roger Rousset disparue il y a quelques années, à sa sœur Gisèle, son frère Jean parti il y a deux ans, ses deux enfants Serge et Mireille et leurs conjoints Cathy et Philippe, ses petits-fils : Jordan, Thibaud, Alexandre, Romain, Ludovic et leurs conjointes Alicia, Pauline, Marie-Jeanne, Priscilla, Sandra et ses onze arrières petits enfants.
Terrenoire perd un de ses enfants.
Né à Terrenoire, Roger était d’abord un Terranéen viscéralement attaché à la vie de sa commune, à son quartier devenu stéphanois en 1970. Jusqu’à ses derniers jours, et encore très récemment, nous pouvions le croiser à l’occasion des nombreuses manifestations conviviales de l’Amicale Laïque de Terrenoire, son amicale.
Il est scolarisé à Terrenoire jusqu’au Certificat d’Etudes Primaires, puis rejoint le lycée Etienne Mimard, en apprentissage, comme bobinier électricien avant d’obtenir son CAP.
Employé chez Piquiaux Electricité de 1957 à 1959, il rejoint l’entreprise Duranton-Gayton, rue des Rochettes aux Cinq Chemins, à Terrenoire, à son retour du service militaire. Il y fera toute sa carrière jusqu’à sa retraite bien méritée en 1998.
À l’image de nombreux ouvriers et techniciens de notre territoire industriel, amoureux et fier du travail bien fait, Roger s’est élevé à la force du poignet, a gravi les échelons, jusqu’à devenir agent de maitrise.
Comme 1 million 500 000 jeunes Français de sa génération, appelés ou rappelés, Roger fera la quasi-totalité de son service militaire en Algérie. Incorporé en mai 1959 au 404e Régiment d’Artillerie Anti-Aérienne à Hyères pour accomplir ses classes, il va passer, comme spécialiste Radio sur les Radars, vingt longs mois de l’autre côté de la Méditerranée, loin de sa famille et de ses proches. Il termine au grade de Brigadier.
De retour à Terrenoire en juillet 1961, Roger a 22 ans, il est durablement marqué et traumatisé par ce qu’il a vécu là-bas.
À son retour d’Algérie, il fait partie des membres fondateurs du comité de la Fédération Nationale des Anciens Combattants d’Algérie de Terrenoire / Saint-Jean-Bonnefonds lors de l’Assemblée Générale du 9 décembre 1962.
Membre du bureau puis responsable juridique et social, il était depuis 1977 le vice-Président du Comité, présidé par Antoine Thizy, qui ne peut être présent parmi nous et pour qui nous avons une pensée.
Le monde combattant, la FNACA, perd un de ses plus fidèles serviteurs, quelques mois après la disparition d’une autre grande figure stéphanoise, notre ami Lucien Ravel, fondateur de la FNACA au niveau national aux côtés de Jean-Jacques Servan-Schreiber et ancien président de la FNACA Loire avant Michel Huet, pour qui nous avons également une pensée en ce jour.
Le 22 octobre 2018, à l’occasion de l’Assemblée générale du Comité FNACA à Saint-Jean-Bonnefonds, j’ai eu l’honneur de remettre en tant que député de la Loire, en présence du maire de la commune Marc Chavanne, la médaille de l’Assemblée Nationale à Roger Rousset en même temps qu’un autre pilier du comité Robert Lassara, honorant plus de 65 ans d’engagement associatif au service du monde combattant, en soutien des anciens combattants d’Algérie.
Ancien membre du conseil parlementaire de la FNACA, je sais ce que je dois à Roger Rousset et bien d’autres dans mon travail de député pendant 15 ans pour défendre et renforcer les droits à réparation moral et matériel des anciens combattants.
Ensemble, nous avons pu faire aboutir de nombreuses revendications justes et légitimes :
Avec les élus Saint-Jeandaires présents, Marc Chavanne et Christian Imbert, nous nous inclinons devant sa mémoire. Nous saluons un homme d’exception, dévoué aux autres et d’une incroyable gentillesse qui aura servi son pays et fait le bien autour de lui.
Roger Rousset était un sage dont on écoutait la parole, j’avais beaucoup d’estime pour lui.
Toutes nos pensées vont en ce jour à Huguette Dury, épouse de Roger Rousset disparue il y a quelques années, à sa sœur Gisèle, son frère Jean parti il y a deux ans, ses deux enfants Serge et Mireille et leurs conjoints Cathy et Philippe, ses petits-fils : Jordan, Thibaud, Alexandre, Romain, Ludovic et leurs conjointes Alicia, Pauline, Marie-Jeanne, Priscilla, Sandra et ses onze arrières petits enfants.
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