Les représentants des formations politiques de gauche et écologiste se sont réunis pour la première fois hier dans un climat de travail constructif.
A un an du premier tour de l’élection présidentielle, échéance hélas décisive du carcan que représente les institutions de la 5e République, il était temps.
Cette réunion était espérée et attendue. Nous la demandions depuis de longs mois avec Benoît Hamon.
Au-delà des partis, cette réunion au sommet était surtout souhaitée par les citoyens de gauche et écologiste à la base désespérés par la division mortifère, l’éparpillement des candidatures de notre camp et qui ne veulent pas se résigner à un second tour opposant Macron à Le Pen où la gauche et les écologistes seraient disqualifiés.
Une nouvelle réunion est prévue fin mai. La feuille de route est dense : des initiatives communes face au gouvernement et à l’extrême droite, un projet commun de transition écologique, de justice sociale avec des institutions républicaines plus démocratiques, l’élaboration d’un contrat de gouvernement, puis des candidatures communes aux élections législatives et présidentielles.
Comme l’a bien résumé Benoit Hamon : « il faut organiser les convergences d’idées et les égos suivront ».
Les objectifs doivent être ambitieux et ne pas décevoir l’espoir suscité. La pression doit être maintenue, c’est pourquoi partout sur nos territoires des appels à l’unité et au rassemblement de toutes les forces de gauche et écologistes doivent fleurir pour maintenir la « pression » sur les responsables nationaux.
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