Je suis intervenu, mercredi 15 juillet, en Commission des Affaires Culturelles et de l’Education, lors de l’examen du rapport de la mission flash sur le dispositif 2S2C (Sport-Santé-Culture-Civisme), un dispositif ponctuel de sortie de crise sanitaire adapté à un retour progressif à l’école qui n’a pas vocation à être pérennisé en l’état sur le temps scolaire.
Le détail de mon intervention :
Monsieur le Président. D’abord, je voulais saluer le travail de nos deux co-rapporteurs, ce matin et aussi saluer le travail remarquable des enseignants d’EPS et des professeurs d’école, sur la question sportive pendant le confinement et c’est valable aussi sur les enseignements artistiques et culturels.
Ils ont fait preuve de beaucoup d’imagination pour le suivi de leurs élèves et pour leur proposer aussi des activités adaptées et pour lutter contre la sédentarité qui était bien évidemment très importante pendant ce moment de confinement.
Je pense que ce dispositif des 2S2C, c’est un dispositif ponctuel, exceptionnel, de crise sanitaire, qui était adapté à un retour progressif à l’école et je pense qu’il faut assumer sa dimension occupationnelle. Je pense qu’il n’a pas vocation à être pérennisé en l’état dans le cadre du temps scolaire.
Je dis que les résultats : 8% des communes, 2,5% des élèves du premier degré concernés nous invitent collectivement à la modestie, sachant que cette modestie trancherait avec une forme de communication un petit peu tapageuse du Ministre Blanquer, pendant cette période, en tout sur les 2S2C !
Pourquoi c’était très compliqués à mettre en œuvre aussi vite ? Tout simplement, parce que les conditions étaient très difficiles : la priorité des collectivités c’était les locaux, la restauration, c’était les transports, ce n’était pas forcément s’occuper des 2S2C.
Les clubs sportifs, la plupart n’avaient pas repris leur activité donc il était compliqué de mobiliser les intervenants bénévoles pour encadrer et aussi la plupart des équipements sportifs étaient encore fermés et ils le sont encore, pour la plupart.
Donc, c’étaient des conventions très difficiles à mettre en œuvre, complexes sur le plan administratif : l’instruction ministérielle et aussi la signature entre les DASEN et les communes parfois très tardive, et donc là-dessus, je vous rejoins complètement, il faut qu’on trouve une forme de simplification et en particulier que nous allions vers un dispositif qui puisse être mis en œuvre beaucoup plus facilement sur le terrain.
Vous avez évoqué le CLAPS, le Conseil Local des Activités Physiques et Sportives, je crois que c’est tout à fait ce qu’il faut faire, organiser la complémentarité entre l’EPS à renforcer à l’école, les activités périscolaires, les activités extra-scolaires, faire les passerelles avec les clubs sportifs, dans un échelon beaucoup plus local et puis valoriser l’engagement, effectivement, des élèves dans les parcours sportifs, citoyens, culturels, dans le cadre des parcours de citoyenneté.
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