Le second tour des élections municipales aura été marqué par un taux historiquement bas de participation à 40% au niveau national en recul de 20 points par rapport à 2014 et de cinq points par rapport au 1er tour du 15 mars.
La participation électorale est encore plus faible dans la Loire avec 34% et en particulier à Saint-Etienne avec seulement 28%, soit près de 30 points de moins qu’en 2014…
Le taux d’abstention de 72% dans la ville de Saint-Etienne constitue un record « historique » et un des taux les plus faibles au niveau national pour les villes de plus de 100 000 habitants.
Le maire de Saint-Etienne réélu ce soir l’est avec le plus faible nombre de voix jamais obtenu par un maire à Saint-Etienne : 14000 voix contre 25000 voix en 2014 et 27000 voix en 2008 pour Maurice Vincent.
Dans ce contexte, je veux saluer la très grande qualité de la campagne menée dans des conditions difficiles et hors-normes à Saint-Etienne par Pierrick Courbon.
Notre candidat est celui qui a porté les débats essentiels pour l’avenir de Saint-Etienne dans la campagne : gratuité des transports en commun et pistes cyclables, survie des commerces de centre-ville face au complexe STEEL, spécificité et autonomie de notre université Jean Monnet, préservation du CHU et de ses équipes, alternatives à l’A45 et à l’aéroport dans les mobilités.
La victoire n’est pas au rendez-vous ce soir, mais le score réalisé à la tête de notre liste de rassemblement face au maire sortant est un score d’avenir, porteur d’espoir pour les prochaines échéances. Cette première campagne municipale force le respect, rendez-vous à présent lors des prochaines échéances électorales !
Au-delà de la sanction nette dans les urnes pour les listes présentées ou soutenues par la majorité présidentielle En Marche qui échoue à s’implanter sur les territoires à l’occasion de ces élections municipales, le principal enseignement du scrutin est la forte poussée des listes de rassemblement de gauche, des écologistes et des citoyens qui l’emportent dans les grandes villes à Lyon, Marseille, Bordeaux, Strasbourg, Montpellier, Tours, Nancy, Saint-Denis-de-la-Réunion, Besançon
C’est une leçon pour les prochaines élections régionales et départementales en 2021, puis les présidentielles de 2022 et un exemple à suivre : quand la gauche et les écologistes sont unis ils sont en capacité de créer une dynamique électorale et de l’emporter pour mener les transitions écologiques, sociales et démocratiques nécessaires après la crise sanitaire.
Le second tour des élections municipales a été marqué par une forte abstention dans la Loire, notamment à Saint-Etienne… Lire la suite
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