La sécurité est au cœur du métier de cheminots. C’est aussi une préoccupation de tous ceux qui prennent le train. Le cas du conducteur obligé de réagir seul, avec dix passagers blessés à son bord, après l’accident de son TER dans les Ardennes mérite une très grande attention.
Mercredi dernier, un TER reliant Charleville-Mézières à Reims a percuté un convoi exceptionnel routier sur un passage à niveau de Saint-Pierre-sur-Vence (Ardennes). Le choc a fait 11 blessés, dont le conducteur qui a dû gérer, seul, la situation : rassurer les 70 passagers mais aussi éviter le « suraccident » en alertant les autres trains. La radio que le conducteur voulait utiliser pour alerter le poste de contrôle et prévenir les autres trains ne fonctionnait pas. Il a donc dû partir à pied pour déposer un dispositif d’alerte pyrotechnique à 1 500 m en amont de son train…
Les syndicats contestent le principe d’« équipement agent seul » (EAS), qui concerne 75 % des TER, où le conducteur est le seul salarié de la SNCF à bord. Le débrayage massif qui en a suivi, au nom du droit de retrait en cas de danger « grave et imminent » ou s’il est constaté « toute défectuosité dans les systèmes de protection », empêchant des milliers de voyageurs d’aller travailler ou de partir en vacances en dit long sur l’état du dialogue social à la SNCF…
Bien sûr, il y a eu d’innombrables voyageurs gênés ce week-end mais les syndicats mettent tous en avant une question vitale de sécurité mis au jour lors de l’accident de mercredi et la déshumanisation croissante des trains et des gares, un problème dénoncé de longue date. Ils réclament le retour d’un contrôleur dans les quelque 5 600 TER qui circulent chaque jour en France avec juste un conducteur.
C’est la deuxième fois que ce type d’accident avec ce type de train se produit. La fois précédente, c’était à Serqueux (Seine-Maritime) en 2015. Pas besoin d’embauches. Les effectifs de contrôleurs, la SNCF les a.
Je soutiens cette revendication du retour d’un contrôleur minimum dans les TER, il en va de la sécurité de tous les usagers
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Bonne analyse qu’il faut généraliser à l’ensemble des services publics. Il faut un service public assuré par des entreprises publics. La privatisation dûe au directives européennes et la politique libérale française entraînent une augmentation tarifaire pour les usagés,un service public réduit de mauvaise qualité et des conséquences désastreuses sur l’aménagement du territoire créant des déserts au niveau du service public.
dégradation du service public ou nationalisé Comment pourra-t-on dans ce cas concurrencer le service privé qui se met en place ?
C’est la perte et le démantèlement d’un service public ou nationalisé
Tout à fait regrettable