Mon interpellation de la Ministre Vidal sur les effets de tri social et de découragement des jeunes bacheliers avec Parcoursup
Le 5 décembre 2018
Je suis intervenu, mardi 4 décembre après-midi, lorsque la Commission des Affaires Culturelles et de l’Education a auditionné Frédérique Vidal, ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation. J’ai ainsi interpellé la Ministre sur les effets de le tri social et de découragement pour les jeunescbacheliers avec la plate-forme Parcoursup.
« Madame la Ministre, alors que des lycéens inquiets de la réforme du lycée et de ses effets pour la plate-forme Parcoursup se mobilisent cette semaine, pouvez-vous nous assurer qu’il n’y a pas de tri social et un découragement des futurs étudiants dans leur orientation ? »
2 commentaires
DURSAPT
Monsieur le député,
Je sais et j’apprécie la quantité et la qualité de votre travail de parlementaire ce dont je vous félicite. Cependant je considère que l’indispensable et nécessaire action de l’opposition à un gouvernement n’est crédible que si elle sait reconnaître les points positifs de l’action de ce gouvernement. Aussi permettez moi de ne pas vous suivre dans votre critique des propositions relatives au système éducatif, propositions certes incomplètes mais qui me paraissent tout de même aller dans le bon sens. Comment ne pas reconnaître que le baccalauréat actuel est une usine à gaz inutilement compliquée, couteuse en énergie et en argent, et ne signifiant rien quand à l’acquit des lycéens, qu’il soit proposé de le décerner après un examen portant sur les fondamentaux et sur une présentation orale d’un travail plus les résultats des contrôles continus réalisés tout au long de l’année me paraît être un énorme progrès et devrait éviter le stupide bachotage. Que ce bac soit un diplôme de fin d’étude et ne permette pas l’accès sans conditions au n’importe quelle sorte d’études supérieures sans avoir acquis les fondamentaux nécessaires me semble être le minimum acceptable. La suppression du numérus clausus en médecine me paraît également une proposition frappée du sceau du bon sens. Quand à la perception de droits d’inscription pour les étudiants des pays étrangers il s’agit d’une mesure que n’importe quel contribuable ne peut qu’approuver.
Et puis cessons de prétendre qu’il ne faut pas instaurer de sélection à l’entrée de l’enseignement supérieur puisque cette sélection existe déjà, sans que cela dérange les personnels politiques de tous bords, avec les classes préparatoires, les I.U.T, les classes de techniciens supérieurs etc… C’est probablement ce combat là que les tenants de l’égalité des droits et des chances devraient mener en priorité.
Très respectueusement.
Michel DURSAPT
C’est précisément le point sur lequel nous allons mener des travaux d’évaluation avec la députée Nathalie SARLES prochainement : y-a-t-il des inégalités d’accès à l’enseigenemnt supérieur et Parcoursup un procède-t-il à un tri social ce qui serait inacceptable pour une nouveau système censé améliorer l’orientation des bacheliers avec APB et qui a connu des ratés importants lors de sa mise en place en 2018…
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Monsieur le député,
Je sais et j’apprécie la quantité et la qualité de votre travail de parlementaire ce dont je vous félicite. Cependant je considère que l’indispensable et nécessaire action de l’opposition à un gouvernement n’est crédible que si elle sait reconnaître les points positifs de l’action de ce gouvernement. Aussi permettez moi de ne pas vous suivre dans votre critique des propositions relatives au système éducatif, propositions certes incomplètes mais qui me paraissent tout de même aller dans le bon sens. Comment ne pas reconnaître que le baccalauréat actuel est une usine à gaz inutilement compliquée, couteuse en énergie et en argent, et ne signifiant rien quand à l’acquit des lycéens, qu’il soit proposé de le décerner après un examen portant sur les fondamentaux et sur une présentation orale d’un travail plus les résultats des contrôles continus réalisés tout au long de l’année me paraît être un énorme progrès et devrait éviter le stupide bachotage. Que ce bac soit un diplôme de fin d’étude et ne permette pas l’accès sans conditions au n’importe quelle sorte d’études supérieures sans avoir acquis les fondamentaux nécessaires me semble être le minimum acceptable. La suppression du numérus clausus en médecine me paraît également une proposition frappée du sceau du bon sens. Quand à la perception de droits d’inscription pour les étudiants des pays étrangers il s’agit d’une mesure que n’importe quel contribuable ne peut qu’approuver.
Et puis cessons de prétendre qu’il ne faut pas instaurer de sélection à l’entrée de l’enseignement supérieur puisque cette sélection existe déjà, sans que cela dérange les personnels politiques de tous bords, avec les classes préparatoires, les I.U.T, les classes de techniciens supérieurs etc… C’est probablement ce combat là que les tenants de l’égalité des droits et des chances devraient mener en priorité.
Très respectueusement.
Michel DURSAPT
C’est précisément le point sur lequel nous allons mener des travaux d’évaluation avec la députée Nathalie SARLES prochainement : y-a-t-il des inégalités d’accès à l’enseigenemnt supérieur et Parcoursup un procède-t-il à un tri social ce qui serait inacceptable pour une nouveau système censé améliorer l’orientation des bacheliers avec APB et qui a connu des ratés importants lors de sa mise en place en 2018…