Invité de l’émission Sport 7 sur TL7, j’ai pu intervenir sur de nombreux sujets sportifs du territoire. De l’investissement à mener en faveur de nos équipements, à la rénovation du stade Geoffroy Guichard, en passant par l’Euro 2016, la discussion a été riche. Notamment accompagné sur le plateau par l’équipe du FC côte chaude sportif, qui a remporté la coupe de la Loire, l’ambiance était festive.
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Verbatim de ma première intervention :
Régis Juanico : Je suis Bourguignon de naissance, rhônalpin de cœur et stéphanois d’adoption.
Journaliste : C’est aussi chargé tous les jours ?
RJ : Oui, toutes les semaines, weekend compris, jours fériés, c’est pour cela qu’il faut avoir une bonne condition physique,
Journaliste : on a appris dans ce reportage que vous étiez un sportif dans l’âme, c’est un peu grâce à papa ?
RJ : Oui, mon père était prof de gym, donc c’est vrai que c’est une vocation. J’ai passé toute mon enfance sur les stades, notamment les stades d’athlétisme.
Journaliste : On ne connaissait pas cette facette… Vous avez un record au lancé de marteau ?
RJ : Oui tout à fait, 1985, toujours pas battu en minime en Saône et Loire.
Journaliste : Là ce weekend, on prend le temps de faire un petit lancé à 31 mètres ?
RJ : oui pour les championnats régionaux, et puis je vais faire les championnats du monde vétéran à Lyon au moins d’aout.
Journaliste : On sent votre côté sportif, et c’est d’ailleurs un peu votre cheval de bataille. Est-ce que le sport de haut niveau peut aider une ville à se développer ?
RJ : Bien sûr, il faut des clubs de haut niveau. Il faut plusieurs clubs, parce que c’est très important : vous êtes une émission qui montre tous les sports. Alors le foot c’est important, on en reparlera, on parle beaucoup du foot professionnel à Saint Etienne et c’est normal avec l’ASSE. On parle un petit peu du basket, un peu parfois d’autres disciplines. Il faut savoir que l’on a aujourd’hui des talents dans beaucoup de disciplines, et ce qui est très important c’est d’avoir des clubs d’agglomération qui ont une taille critique parce que le modèle français c’est avoir des bénévoles et des clubs à la base, et puis après il faut monter un certain nombre de jeunes vers le haut niveau. C’est pour ça que l’on a un modèle assez particulier en France qui marche bien.
Journaliste : Est-ce que l’on peut avoir à Saint-Etienne la place pour un sport ou deux sports de haut niveau ? La comparaison est vite fait, prenons Montpelier : le Héraut – La Loire, Montpelier – Saint Etienne, tous les sports à Montpelier ont des équipes au niveau national voire professionnel.
RJ : Oui parce qu’il y a eu une volonté politique très forte. C’est vrai que l’on est en retard à Saint-Etienne, toutes sensibilités politiques confondues, je ne vise personne en particulier, mais c’est vrai que l’on a mis en place, c’est tout nouveau, des aides en direction des clubs où il y a un haut niveau national et on a perdu beaucoup d’années par rapport à d’autres villes.
Il faut une impulsion. Il faut de l’argent bien évidemment, pour l’instant c’est encore insuffisant, et puis il faut surtout une volonté pour réussir à rassembler des clubs qui sont sur l’ensemble de l’agglomération. Et ça, ça veut dire à un moment donné « attendez, nous on souhaite avoir des clubs de haut niveau comme il y a à Montpelier dans toutes les disciplines ». Vous voyez, l’athlétisme c’est un exemple : nous sommes dans les 20 premiers français et on devrait être entre les 5 et 10 clubs français les meilleurs aujourd’hui.
Journaliste : Vous me lancez une perche sans jeu de mots, parce que la région va s’agrandir, on va récupérer l’Auvergne. Ça va être pas mal pour l’athlétisme justement.
RJ : Surtout ce qui est important c’est que Saint Etienne sera au milieu géographiquement. On n’est pas tout à fait entre Lyon et Clermont, on est plus proche de Lyon, même si sur le fond ce n’est pas top, mais géographiquement on est bien situé. Ça veut dire que l’on a vocation à accueillir des grandes compétitions internationales, régionales, toutes les finales régionales. Il y a des comités régionaux qui commencent à regarder s’ils peuvent accueillir à Saint Etienne un certain nombre de compétitions.
Journaliste : Le président de la Fédération française de basket qui a fait cette conférence de presse : est-ce qu’à Saint-Etienne on a l’opportunité ou la capacité d’accueillir peut être l’équipe de France, des Tony Parker, pour un match de préparation ?
RJ : On a du retard au niveau de la structuration des clubs de haut niveau. C’est pour ça qu’il faut maintenant mettre un coup d’accélérateur. Et on a du retard aussi en terme d’investissement sur nos équipement sportifs qui sont vieillissants.
Le stade Henri Lux qui a vocation à accueillir un grand championnat de France élite, j’espère qui sera annoncé par le président Amsalem de la Fédération française d’athlétisme qui vient à Saint Etienne le 2 juillet. Le stade Henri Lux a besoin de travaux de rénovation. Il manque une aréna. Il manque aujourd’hui une salle omnisport pour le basket, pour le handball, avec une contenance 3 à 4 miles, 5 miles places.
Journaliste : c’est vous qui pouvez faire changer ça pour l’agglo pour que l’on est un aura ?
RJ : La rénovation de Geoffroy Guichard, on pourra en reparler, mais c’est très important. Il y a maintenant d’autres équipements à penser, je pense au cyclisme parce que l’on a un pôle espoir très important. On a un pôle France gym qui est très performant. Là les équipements sont tout à fait satisfaisant, on est au top, on est les premiers en France pour les jeunes gym.
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