L’Europe est à un tournant de son histoire.
Un élargissement mal maîtrisé pour une Europe à 28, une construction dominée par les dogmes les plus libéraux de la concurrence, la crise financière de 2008 puis la crise de l’euro et des dettes souveraines, maintenant le retour des nationalismes et des doctrines de haine qui se nourrissent de cette forme d’impuissance et de déception européennes : voilà où nous en sommes. Face à ce douloureux constat, trois voies s’offrent aux peuples et aux citoyens européens. C’est l’enjeu du vote le 25 mai.
Il y a la voie du renoncement. Celle de ceux qui nous proposent comme horizon le repli sur soi et le retour au franc. C’est faire le pari de la catastrophe, de l’isolement, de l’appauvrissement. C’est prendre le risque du retour des haines nationalistes. Ce n’est pas une voie, c’est une impuissance et c’est une impasse.
Il y a la voie de la continuité. Celle de la droite qui gouverne depuis tant d’années; une droite majoritaire au Parlement, au Conseil, à la Commission. Elle met en concurrence les économies, les territoires, les salariés ; elle ouvre l’Europe à la puissance frénétique des marchés; elle ne se fixe aucune ambition de croissance, d’emploi ; elle n’investit pas pour préparer l’avenir et un développement durable. C’est cette Europe des droites qui est aujourd’hui une Europe en faillite. C’est elle qui nourrit le désamour de l’Europe et met en péril la cohésion de notre continent.
Et puis il y a la voie du sursaut, de la volonté et de l’espérance, pour renouer avec l’idéal européen de liberté, de justice et de prospérité pour tous. C’est l’Europe que nous proposons, c’est celle que porte Martin Schulz : de meilleurs droits sociaux pour tous (SMIC européen), moins de concurrence déloyale entre les travailleurs européens (traité social), une plus stricte régulation des flux financiers (lutte contre l’évasion fiscale et les paradis fiscaux, taxe sur les transactions financières, harmonisation fiscale), une transition écologique à l’échelle du continent au service d’une qualité de vie retrouvée (agriculture écologique, Europe de l’énergie), une Europe ouverte sur le monde nouant des liens étroits avec ses voisins, notamment de l’autre côté de la Méditerranée, une Europe des solidarités et non des égoïsmes.
Le 25 mai, vous pouvez reprendre le destin de l’Europe entre vos mains.
Il reste quelques jours de campagne pour convaincre de voter pour notre liste. C’est la seule option pour tous ceux qui veulent réorienter l’Europe.
Les socialistes peuvent l’emporter au niveau européen: chaque voix va compter.
Le 25 mai,un seul jour, un seul tour, pour l’Europe à gauche.
Cinq bonnes raisons de voter pour le Parti Socialiste aux élections européennes le 25 mai:
Mettre fin à dix ans de droite ultra-libérale en Europe.
A l’image de son candidat Jean-Claude Juncker, soutenu par l’UMP, la droite européenne met en concurrence les économies, les territoires, les salariés ; elle ouvre l’Europe à la puissance frénétique des marchés; elle ne se fixe aucune ambition de croissance, d’emploi ; elle n’investit pas pour préparer l’avenir et un développement durable.
Instaurer un salaire minimum européen pour empêcher la concurrence déloyale.
Que les travailleurs puissent travailler librement dans les autres pays de l’Union est une chance, mais qui ne doit pas faire rimer opportunités avec précarité : l’absence ou l’insuffisance de salaires minimum en Europe met en concurrence les Etats, leurs entreprises et leurs salariés. Il faut donc imposer un salaire minimum européen pour limiter le dumping social et accroître la justice sociale parce que ce sont les valeurs de l’Union que nous défendons.
Garantir le droit à l’avortement partout en Europe.
La droite européenne refuse toujours aux femmes le droit à disposer de leur corps. Les députés de droite ont mis en échec chaque texte qui permettrait de reconnaître et garantir ce droit en Europe. Pour les socialistes, l’avortement est un droit fondamental : rien ne doit porter atteinte à l’accès des femmes à leur autonomie, à leur choix de vie, à leur liberté. Nous demanderons l’inscription du droit à l’avortement dans la Charte des droits fondamentaux pour que celui-ci devienne un droit garanti dans tous les pays de l’Union européenne.
Choisir démocratiquement le président de la Commission européenne.
Le 25 mai, par notre vote, nous avons une chance historique de réorienter l’Europe. Si les socialistes arrivent devant les conservateurs, Martin Schulz sera le nouveau président progressiste de la Commission européenne.
Faire payer les impôts des entreprises dans le pays dans lequel elles exercent leurs activités.
Certains géants industriels, comme Google, ne paient pas les impôts dont ils devraient s’acquitter dans les pays où ils développent des activités. Ils sont passés maîtres dans l’art d’éviter toute imposition. Nous voulons une action coordonnée au niveau européen pour faire participer par leur impôt les géants industriels aux financements des dépenses publiques. Nous nous attaquerons par ailleurs au secret bancaire dans l’UE et dans le monde dans sa globalité.
Retrouvez la vidéo du clip de campagne pour les Européennes Région Sud-Est – Vincent PEILLON / Sylvie GUILLAUME
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