Le Parti socialiste apporte son soutien à la manifestation interprofessionnelle du 27 mai et appelle à la mobilisation aux côtés des cinq syndicats organisateurs de cette journée de lutte contre la politique du gouvernement en matière d’emploi, de salaires, de service public, de pouvoir d’achat et de retraites. Le rendez-vous à Saint-Etienne est fixé à 10h30 Place du Peuple.
Alors que s’annonce un plan d’austérité sans précédent, les Français doivent dire clairement qu’ils ne veulent pas payer seuls la facture d’une crise dont ils ne sont pas les responsables. C’est une remise en cause massive des services publics et de la protection sociale qui s’annonce, ainsi qu’un coup dur porté au pouvoir d’achat des Français.
La politique du gouvernement ne permettra pas de relancer la croissance, condition indispensable pour réduire les déficits et elle représentera un coup de bambou social sans précédent.
Concernant les retraites, la droite confirme sa volonté de faire reculer l’âge du départ et d’allonger la durée de cotisation. Elle veut faire porter tous les efforts sur les salariés. C’est à la fois injuste et inefficace. Le gouvernement s’apprête en particulier à remettre en cause, contre l’avis de tous les syndicats, l’âge légal de départ à 60 ans, qui est une garantie pour ceux qui ont atteint leur durée de cotisation, une protection pour les salariés usés par le travail et une liberté de choix pour tous les Français. C’est inacceptable !
La défense des services publics nationaux mais aussi locaux menacés par le gel des crédits des collectivités locales, sera au cœur de cette journée. Le Parti socialiste salue la mobilisation de quatre syndicats de postiers pour dénoncer l’entêtement du gouvernement à privatiser La Poste. Malgré le succès de la votation citoyenne menée l’an dernier, témoin de l’attachement des Français à la Poste, le gouvernement reste sourd à leurs attentes et aspirations.
Le Parti socialiste demande qu’une autre politique économique permette de relancer la croissance et de créer des emplois en supprimant notamment les avantages fiscaux. Il soutient cette mobilisation, qui est un premier mouvement indispensable pour s’opposer à la volonté de la droite de pénaliser les salariés face aux conséquences de la crise financière et appelle à une large participation aux côtés des syndicats.