Comme je m’y étais engagé et après lui avoir écrit vendredi, j’ai interpellé mardi à l’occasion d’une réunion de la commission des Affaires sociales à l’Assemblée Nationale, Laurent Wauquiez, secrétaire d’Etat à l’emploi sur la situation de la société Jean Caby. A l’issue de la réunion, le ministre m’a confirmé personnellement qu’il acceptait de recevoir une délégation d’élus ligériens prochaînement à une date qu’il reste à définir d’un commun accord.
J’ai également tenu à rencontrer les deux délégués du personnel mounard, Richard Roze et Sébastien Arquillière qui vont participer au Comité Central d’Entreprise de Jean Caby à Lampaul-Guimliau jeudi 18 septembre et dont l’ordre du jour est consacré au projet de fermeture du site et à ses conséquences sur l’emploi, au projet de licenciement collectif pour motif économique et au plan de sauvegarde de l’emploi. Je leur ai assuré ainsi qu’à tous les salariés du soutien de l’ensemble des élus locaux impliqués dans ce dossier.
Enfin, j’ai reçu lundi à ma permanence parlementaire, le PDG du groupe AOSTE, Luc Van Gorp et Patrice Laurent, directeur industriel produits cuits qui m’ont confirmé le caractère définitif de leur décision de fermeture d’ici juin 2009 et leur souhait de ne pas vendre le site à un concurrent direct du secteur de la charcuterie. Je leur ai affirmé notre volonté en tant qu’élus, face à un plan de suppressions d’emplois brutal et massif, que le groupe mette en place un plan de sauvegarde de l’emploi exemplaire et des reclassements de qualité pour tous les salariés, en privilégiant le maintien sur place des emplois. Les deux dirigeants ont évoqué plusieurs pistes qui seront abordés dans le plan de sauvegarde : l’éventuel reprise d’activités sur le site qui permettrait le maintien d’emplois sur place, l’aide à la revitalisation de l’emploi sur le site (la société Caby évoque une somme de 1,5 millions d’euros) et des mesures de reclassement interne qui reste à discuter avec les salariés (70 propositions en région Rhône-Alpes, 250 sur les sites Finistériens et du Nord).
Une fois le comité central d’entreprise passé, nous allons désormais discuter de la façon dont, avec les collectivités locales et les outils dont nous disposons en matière de restructuration et de reconversion dans la Loire (EPORA…) mais aussi avec le concours indispensable des services de l’Etat, nous pouvons améliorer le contenu du plan social qui va être mis en oeuvre sur le site.
Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.
Laisser un commentaire