Après les annonces du Gouvernement concernant la réforme du statut de La Poste et sa prochaine ouverture du capital, les députés socialistes ont décidé d’interpeller l’ensemble des Maires des communes de France ayant encore une présence postale sur les risques que ferait peser une telle évolution de l’opérateur historique sur la présence postale territoriale et le maintien d’un service public du courrier de qualité.
Cette réforme du statut de La Poste ne répond ni à une exigence européenne sur la nature publique ou privée du capital, ni à une exigence économique, La Poste ayant dégagé un milliard de bénéfices. Certes, la Poste a besoin, pour mener à bien la modernisation de son activité courrier, d’investir une somme entre 1,5 et 3 milliards d’euros. Nous disons pour notre part que c’est à l’Etat, qui doit d’ailleurs de l’argent à la Poste, de faire cet effort financier et pas à des actionnaires privés qui demanderaient un retour sur investissement incompatible avec le service public.
Les nouveaux choix que s’apprête à faire le gouvernement concernant La Poste nécessitent dés maintenant de mettre en place une mobilisation pour sauvegarder ce service public qui conserve une importante fonction de cohésion sociale. La logique financière ne doit pas l’emporter sur celle du service public. La présence postale et le prix unique du timbre ne doivent pas être sacrifiés pour la rémunération des futurs actionnaires de La Poste. Rien ne garantit aujourd’hui le maintien de la distribution du courrier en tout point du territoire 6 jours sur 7 (la directive permettant de descendre à 5) ni la distribution du courrier jusqu’au domicile des particuliers.
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habitant une commune de 8000 habitants, cette dernière ne risque rien, mais ayant mon compte à la poste, je m’inquiète. Même si les postiers boivent tranquillement leur café (le seul au grichet, s’en ai pleind, suite à ma revendication de l’attente), je pense qu’il faudrait les secouer, avant d’envisager une privatisation.