Lundi après-midi, les députés et sénateurs étaient réunis en Congrès à Versailles pour se prononcer sur la réforme des institutions de la Vème République voulue par le Président de la République et sa majorité.
Malgré les manoeuvres et les concessions de dernières minutes que Nicolas Sarkozy s’était dit prêt à octroyer pour renforcer vraiment les pouvoirs du Parlement, ce texte restait indéniablement en-deçà des exigences nécessaires que le Groupe Socialiste avait formulées dès l’ouverture de la discussion parlementaire.
Comme la quasi totalité de mes collègues de gauche, j’ai voté contre ce projet. J’avais d’ailleurs cosigné avec 13 autres députés socialistes une tribune parue lundi matin dans les pages “Rebonds” du quotidien Libération pour expliquer notre décision.
Le résultat serré du scrutin est extrêmement rageant. L’occasion de créer un consensus entre la majorité et l’opposition sur ces questions institutionnelles a été manquée. Qui plus est, il faut dénoncer les pressions de l’Elysée sur de nombreux parlementaires hésitants.
En définitive, cette réforme consacre la pratique personnelle du pouvoir et l’hyper-concentration des responsabilités entre les mains du Président de la République. Elle comporte notamment une scandaleuse réduction du Droit d’amendement des parlementaires et des lacunes coupables en matière d’indépendance des magistrats ou des responsables de l’audio-visuel…
Vous pouvez consulter l’explication de vote d’Arnaud Montebourg, Député de Saône-et-Loire au nom du Groupe Socialiste :
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de Cookies destinés à vous garantir la meilleure expérience sur notre site et nous permettre de réaliser des statistiques de vos visites.OkEn savoir plus
Laisser un commentaire