Déclaration de politique générale de François Fillon
Le 5 juillet 2007
Cet après-midi, nous avons assisté à une bien pâle intervention devant la représentation nationale de la part de M. Fillon, certainement le discours le plus faible que tous les premiers ministres de la 5e République aient pu prononcer dans l’Hémicycle.
Sans relief, souffle, ni saveurs, l’exercice auquel s’est livré le Premier Ministre durant plus d’une heure était un copié-collé des discours de campagne de Nicolas Sarkozy.
Par contre, François Fillon a bel et bien confirmé lors de son allocution la politique de régression sociale qu’il s’apprête à mettre en oeuvre avec l’instauration de franchises “ponction” en matière de soins, l’augmentation de la TVA pour tous en 2008 ou 2009, le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite entraînant la suppression l’an prochain de 17 000 postes d’enseignants, le démantelement du droit du travail à travers la mise en place d’un contrat de travail unique. Alors que le SMIC n’a pas bénéficié d’un coup de pouce au 1er juillet, le paquet fiscal (bouclier fiscal, déduction des intérêts d’emprunts immobiliers, droits de succession… ) que la majorité souhaite faire adopter la semaine prochaine à l’Assemblée va profiter exclusivement à une minorité de ménages les plus riches.
Bilan : la politique de Nicolas Sarkozy et François Fillon, c’est le creusement des inégalités pour le plus grand nombre mais aussi des déficits publics.
En conséquence, j’ai voté comme l’ensemble du groupe socialiste contre la déclaration de politique générale ce jour.
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